Crédit immobilier : le portrait de l’emprunteur 2017

Encouragés par les taux bas, les Français empruntent de plus en plus et sur des durées de plus en plus longues.

Quel est le comportement des Français qui empruntent pour acheter de l’immobilier ? Le courtier en crédit, Meilleurtaux.com a réalisé son portrait-robot et observe son évolution par rapport à 2016.

Premier constat, si les taux ont légèrement augmenté en un an, ils demeurent exceptionnellement bas, et les Français en profitent. Pour la seconde année consécutive, l’emprunt moyen augmente de manière significative. Après avoir bondi de 20.000€ en 2016, il atteint cette année 216.633€ (en hausse de près de 17.000€).

« Avec un emprunt supérieur de plus de 35.000€ par rapport à 2015, la mensualité n’augmente que de 110€ par rapport à cette même période. Les taux ayant baissé de 0,80 % entre 2015 et 2017, cela permet d’amortir un emprunt plus élevé, souvent rendu nécessaire par l’augmentation des prix« , commente Maël Bernier, directrice de la communication de Meilleurtaux.com.

De combien les taux ont-ils augmenté ? Pour un crédit à taux fixe sur 20 ans, Meilleurtaux.com relève les valeurs suivantes :

. Pour un taux excellent : 1,10 % en décembre 2016 vs 1,30 % en décembre 2017
. Pour un très bon taux : 1,30 % en décembre 2016 vs 1,43 % en décembre 2017
. Pour un bon taux : 1,60 % en décembre 2016 vs 1,67 % en décembre 2017

Revenus et apports en baisse

L’emprunteur rajeunit très légèrement et repasse sous la barre des 37 ans à 36,9 ans. Les moins de 35 ans représentent 45 % des dossiers et les moins de 30 ans, 25 %. C’est aussi ce qui explique que les revenus moyens des emprunteurs ont baissé en 2017 : près de 300 euros de moins que ce qui était observé en 2016.

Par ailleurs, la baisse de l’apport moyen se confirme, il s’élève désormais à 14.234 EUR, contre 20.729 EUR en 2016. C’est la troisième année consécutive que l’effort personnel des emprunteurs diminue. « Cela signifie qu’avec une transaction moyenne autour de 230.000€, l’apport représente 6,5 %, soit le strict minimum pour couvrir les frais annexes« , explique Maël Bernier.

Source © Les échos PATRIMOINE

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